BOBW souhaite mettre à l’honneur les métiers du merchandising, mais surtout les personnes derrière ces métiers. Chaque mois, nous revenons donc sur un métier différent, à travers le portrait d’une personne de notre équipe.
Après avoir rencontré le responsable de l’atelier, nous discutons aujourd’hui avec le responsable e-commerce, Alan. Il nous parle de son parcours au sein de BOBW et de la gestion des projets D2C.
Que fait concrètement un responsable e-commerce et depuis combien de temps fais-tu cela ?
Un responsable e-commerce dans le D2C est la personne qui planifie et organise les lancements de différents projets ainsi que les sorties d’albums, avec l’ensemble des équipes de notre société et celles qui gravitent autour de l’artiste.
Qui sont tes principaux interlocuteurs ?
Dans le but de coordonner les sorties, j’ai besoin d’échanger avec Jérémy sur l’aspect financier, avec Aurélien et Mattis sur le design, avec Sheila et Abed qui s’occupent de la création des sites et avec Julian sur la partie logistique. En-dehors de la société, j’échange avec les chefs de projets des différentes maisons de disques avec lesquelles nous collaborons.
Quel est ton parcours et comment es-tu arrivé chez BOBW ?
J’ai commencé par un baccalauréat logistique, qui ne m’avait pas réellement plu. Puis en attendant de savoir comment me réorienter, j’ai effectué un stage de 6 mois dans une agence de communication, au sein de laquelle j’étais assistant de communication. Cette expérience et ce temps de réflexion m’ont aidé à savoir où je voulais me rediriger, et m’ont guidé vers des études mêlant les arts visuels et les relations client.
L’année qui a suivi, j’ai réalisé un baccalauréat plurimédia, durant lequel j’étais en alternance en tant qu’assistant graphiste dans la première structure de Jérémy. À la suite de cela, j’ai commencé une licence, tout en restant en alternance maintenant chez Best of Both Worlds, en tant qu’assistant d’Aurélien. J’ai décidé finalement de ne pas poursuivre ma licence pour me consacrer à temps plein à mon poste chez BOBW.
Aujourd’hui, en tant que responsable e-commerce, je retrouve l’aspect créatif, visuel, gestion de projet et commercial que je souhaitais.

D’après toi, quelles sont les qualités essentielles pour faire ce métier ?
Je pense qu’il est nécessaire d’avoir une bonne gestion de soi dans un premier temps, d’être bien organisé et d’être un bon chef d’équipe.
Il faut également être sensible à l’aspect artistique et visuel pour faire les bons choix sur les sites internet, et aimer être quotidiennement au contact des clients et de partenaires commerciaux.
Évidemment, être passionné par l’univers musical est un plus et permet de rester motivé plus facilement.
Quelles sont les difficultés ou les défis que tu rencontres au quotidien ?
Tout va toujours très vite, car nous avons souvent des délais serrés et nous tenons à toujours tout faire pour les respecter, tout en gardant la meilleure qualité de travail. Par exemple, il arrive qu’un client prenne contact avec nous pour lancer un D2C dans la semaine qui suit.
Pour nous, c’est à la fois négatif et positif d’avoir ce genre de situation, car nous aimons relever des défis.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
J’aime beaucoup l’aspect humain donc le fait d’échanger avec tout le monde et de coordonner l’ensemble des équipes. J’aime aussi le fait de pouvoir rencontrer certains artistes et de pouvoir savoir comment ils se sentent par rapport à la sortie de leur projet.
Comment se déroule une journée type pour toi ?
On arrive au bureau à 9h et on fait un point avec Aurélien, Jeremy et Julian. On discute des sorties de la semaine et donc de la production à venir, de la logistique et des expéditions pour que tout soit carré.
Ensuite, le reste dépend forcément des différentes deadlines de lancements de précommandes et de sorties d’albums. Toute la semaine est organisée selon ça et pour que tout soit prêt environ 30 minutes avant un lancement de site dans le but de pouvoir faire quelques tests au préalable.

Qu’est-ce que tu dirais au Alan de 17 ans qui vient d’arriver dans cette entreprise ?
Je lui dirais de s’accrocher, car il a un avenir, qu’il y a une nouvelle opportunité qui arrivera dans la société et qu’il aura quelque chose à apporter à ce niveau-là. Et je lui dirais aussi d’être moins négatif et pessimiste en général (rires).
As-tu l’impression d’avoir trouvé ta voie depuis tes débuts chez BOBW ?
Le fait de travailler dans le milieu musical était un peu un hasard, car ce n’était pas l’activité de la première société de Jeremy, mais finalement, c’était une évidence, car j’ai toujours été un passionné de musique. Concernant le D2C et la gestion de projet, dans mon rôle actuel, je pense sincèrement avoir trouvé ma voie.
Quelle a été ta meilleure découverte musicale grâce à BOBW ?
Travailler chez BOBW m’a permis d’écouter un peu plus de rap, ce qui n’était pas un genre que j’écoutais beaucoup avant. Un artiste comme So La Lune ou Médine, sont vraiment les meilleures découvertes que j’ai pu faire grâce à mon travail ici.
Quels sont tes coups de cœur en termes de merch’ ?
J’ai beaucoup aimé le merch’ de So La Lune, particulièrement le sweat à capuche violet et le merch’ de Kalash pour Tombolo aussi, toute l’offre était vraiment très belle.
Qu’est-ce que tu aimes écouter pour te donner de l’énergie au bureau ?
Quand j’ai vraiment besoin de me concentrer, j’écoute du Linkin Park et particulièrement le morceau In the End.
C’est quoi ta plus belle anecdote à propos de ton aventure chez BOBW ?
À l’époque à laquelle nous avons commencé les D2C avec Dinos, nous sortions nos factures en bordereaux papiers. Cela m’avait marqué de voir nos imprimantes en ébullition, mais j’ai surtout réalisé la puissance que pouvaient avoir les précommandes d’albums. C’était fou de se dire que dans ce grand volume de factures, chacune d’entre elles correspondaient à un fan.